Ouvrir un foodtruck présente de nombreux avantages, tels que la liberté de se déplacer et la possibilité d’atteindre une clientèle diversifiée. De plus, cela nécessite moins de dépenses par rapport à l’ouverture d’un point de vente fixe. Cependant, pour réussir dans ce domaine, il est essentiel de suivre certaines étapes clés. Voici les étapes indispensables pour monter un foodtruck avec succès.
Définir son business plan
La première étape essentielle pour tout projet de restauration ou d’entreprise est la préparation d’un budget prévisionnel. Cela s’applique également aux foodtrucks, bien que les dépenses diffèrent légèrement. En plus des frais de location, vous devrez prévoir une assurance et des frais de carburant. Il est important d’inclure ces dépenses dans votre business plan.
Le camion
Pour ouvrir votre foodtruck, il est recommandé d’acheter un camion d’occasion. Le budget à prévoir pour cela varie de 20 000 à 60 000 €. Cependant, si vous préférez démarrer avec un camion neuf, il faudra prévoir entre 80 000 et 100 000 €. Ces montants incluent les frais de décoration du camion.
En ce qui concerne les frais de carburant, ils s’élèvent généralement entre 150 et 200 € par mois. Ce chiffre peut varier en fonction de vos déplacements et du prix du carburant à un moment donné. En plus de ces frais, vous devrez également prendre en compte les coûts d’entretien, d’assurance et les imprévus.
Il est important de bien évaluer ces dépenses pour pouvoir planifier votre budget de manière réaliste et assurer le bon fonctionnement de votre foodtruck.
L’équipement de l’intérieur du camion
Pour bien organiser votre foodtruck, il est essentiel de prévoir tous les éléments nécessaires. Cela comprend les provisions de nourriture, les emballages, les sacs, les couverts en carton, ainsi que les équipements de restauration rapide. De plus, il est indispensable d’avoir un système de caisse pour gérer efficacement les transactions financières de votre foodtruck.
Autres dépenses
Dans votre business plan, il est important de prendre en compte d’autres frais tels que les coûts marketing, les coûts de fidélisation, les frais de création d’entreprise, les frais d’assurances et de formations, les honoraires de l’expert-comptable, les frais de location d’emplacement où stationner et la contribution foncière des entreprises. Ces frais doivent être inclus pour déterminer les recettes nécessaires afin de rendre votre foodtruck rentable, en prenant en compte toutes ces dépenses.
Le choix du concept
Pour mieux vendre, il est essentiel de définir votre clientèle cible. Il est important de connaître l’âge et la catégorie socio-professionnelle des personnes susceptibles d’être intéressées par votre menu. De plus, il est recommandé de choisir des noms de plats faciles à retenir et uniques, ce qui peut être vérifié auprès de l’INPI.
Ensuite, vous devez déterminer le type de cuisine et les recettes que vous souhaitez proposer. Une fois cela fait, vous devrez penser à créer un logo pour votre entreprise, à créer des pages sur les réseaux sociaux et à publier régulièrement du contenu. Ces éléments sont tous indispensables pour le marketing de votre foodtruck.
Le financement
Il existe plusieurs options de financement pour votre foodtruck. Vous pouvez opter pour un prêt bancaire traditionnel, un crédit-relais ou même un prêt à taux zéro. Cependant, ces aides sont soumises à certaines conditions et critères.
Il est également important de constituer un dossier solide avec un business plan convaincant. En plus des options mentionnées précédemment, vous pouvez envisager le Crowdfunding, les aides régionales ou encore une collecte de fonds auprès d’investisseurs.
Il existe donc de nombreuses possibilités pour financer votre foodtruck, il vous suffit de trouver la solution qui correspond le mieux à vos besoins et à votre projet.
Le choix d’un statut juridique
Vous avez plusieurs options de statut juridique pour votre entreprise dans le domaine de la restauration, notamment une entreprise individuelle, une SARL, une SAS, une SASU ou un EURL. Si vous choisissez une entreprise individuelle, il y a une limite de chiffre d’affaires fixée à 170 000 €. Une fois que votre entreprise est créée, vous devez l’enregistrer à la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) ainsi qu’au Registre du commerce et des sociétés (RCS).
Formations, licences et les autorisations nécessaires
Il existe différentes formations pour atteindre différents objectifs. Par exemple, pour manipuler les aliments, il est nécessaire de suivre une formation HACCP. De plus, il est important de déclarer les aliments auprès de la direction départementale chargée de la protection des populations.
Si vous souhaitez vendre de l’alcool, vous devez obtenir la licence appropriée. En plus de l’assurance pour votre foodtruck, vous devez également obtenir une carte de commerçant ambulant qui vous permettra de vendre vos produits n’importe où.
Trouver les emplacements idéaux pour mieux vendre
Il est important de noter qu’il n’est pas possible de s’installer et de vendre ses produits n’importe où. Selon l’emplacement souhaité, il est nécessaire d’obtenir une autorisation et de payer une redevance.
Pour trouver le bon emplacement, voici quelques conseils :
1. Faire des repérages dans la ville de votre choix, par exemple en consultant d’autres commerçants du marché local.
2. Rejoindre une communauté de foodtrucks sur les réseaux sociaux. Cela vous permettra de partager des informations et de bénéficier des conseils des autres professionnels du secteur.
3. Demander l’autorisation d’occuper un emplacement auprès de la mairie. Il est important de respecter les réglementations locales et d’obtenir les autorisations nécessaires.
4. S’inscrire auprès d’un réseau de localisation de camions de restauration. Ces réseaux peuvent vous aider à trouver des emplacements populaires et à établir des contacts avec d’autres professionnels.
Enfin, pour faciliter la recherche de vos clients, vous pouvez créer un compte pour votre foodtruck sur les réseaux sociaux. Cela vous permettra de communiquer sur votre activité, de partager votre menu et d’informer vos clients de vos emplacements.
N’oubliez pas de respecter les règles et les réglementations en vigueur dans votre ville et de vous assurer d’obtenir toutes les autorisations nécessaires avant de commencer votre activité. Bonne chance !